Les abeilles sont essentielles à l’agriculture. Toutefois, la généralisation des pesticides et des produits chimiques dans la production agricole affecte leur survie et c’est tout un secteur qui à long terme en subira les conséquences néfastes au plan environnemental. Les abeilles cubaines qui vivent dans un pays sans pesticides se portent, elles, comme un charme.
Les chiffres le montrent déjà, un apiculteur cubain est en mesure de produire jusqu’à 45 kg de miel par ruche, ce qui représente deux fois plus qu’une ruche française. Ce n’est pas pour rien que le miel cubain biologique est le quatrième produit d’exportation du pays. Il présente plus de 20 millions de dollars en devises pour plus de 7000 tonnes de production annuelle !
L’utilisation des produits chimiques et des pesticides a été empêché dès les années 90 car l’URSS n’était pas en mesure de fournir les produits à l’île de Cuba. C’est un mal pour un bien, finalement ! Puisque, les abeilles cubaines ne meurent pas comme dans d’autres pays, elles sont au contraire beaucoup plus vigoureuses et produisent davantage.
L’abeille, en étant le principal insecte pollinisateur de la planète, est essentiel dans la chaîne alimentaire et surtout à notre survie.
L’exemple cubain n’est pas le seul à nous montrer que le non recours aux pesticides leur est profitable. L’île d’Ouessant, proche de la côte bretonne utilise très peu de pesticides et la mortalité des ruches s’élèvent à seulement 3%, alors que sur le continent, on parle de 30 à 40%.
Un fait de plus qui montre les effets négatifs de l’utilisation des pesticides et des produits chimiques. Il est temps d’agir !
« Merci de partager si vous avez aimé cet article ! »
