Il n’y a rien de pire au monde que de porter atteinte à l’intégrité d’un enfant et de lui voler son innocence par des jeux pervers. Après la Russie, la Pologne, la Corée du Sud et certaines états américains, l’Indonésie vient de mettre en place des lois concernant les pédophiles. La première en date : toute personne reconnue de pédophilie pourrait être castrée chimiquement ou exécutée. Elle peut aussi être pucée électroniquement, sans échapper à 10 jusqu’à 20 ans de prison en fonction de la condamnation.
Dans le sud-est de l’Asie, l’Indonésie a été le premier pays à mettre en vigueur la loi sur la castration chimique visant les prédateurs sexuels. Ce n’est pas tout : tout meurtrier, ou personne qui laisse de grave séquelles physiques et psychologiques ou MST, pourraient subir une exécution.
Le code pénal a ainsi été durci à la suite du viol et meurtre d’une adolescente de 15 ans à Sumatra. En cause : une bande organisée de 12 hommes… Après avoir été battue, son corps mutilé a été retrouvé 3 jours après dans les bois. Elle était nue et attachée. 7 adolescents, âgés de 16 à 17 ans ont été incarcérés.
Les pédophiles occidentaux sévissent grandement en Indonésie. Depuis 2014, 100 prédateurs sexuels y ont été arrêtés et venaient seulement d’Australie. On dénombre même pas les autres… On se souvient du cas de l’australien Robert Andrew Fiddes Ellis, en procès pour abus sexuel sur au moins 11 filles entre 8 et 17 ans à Bali. Hélas, il va échapper à cette loi qui ne s’applique pas de façon rétroactive. Cependant, si sa culpabilité est reconnue, il pourra aller en prison pour 16 ans.
Si les militants des droits des enfants approuvent cette loi, les médecins et les activistes des droits de l’Homme ont des réticences sur l’efficacité de la castration chimique. D’après l’association des docteurs indonésiens, la castration chimique ne prévient pas des viols d’enfants. Pour eux, il s’agit d’un trouble du comportement et non une impulsion hormonale.
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