La Grande barrière de corail est déclarée morte après 25 millions d’année d’existence

La célèbre barrière de corail en Australie se meurt peu à peu. Les scientifiques tentent de prévenir les autorités. Mais le processus est enclenché.

Le réchauffement de la planète n’épargne ni la vie sur terre ni la faune et la flore sous-marine. La Grande Barrière de corail, qui se trouve au large des côtes du Queensland en Australie, est le plus grand récif corallien du monde. S’étalant sur une distance de 2 600 km, elle compte plus de 2900 récifs et 900 îles.

 

La Grande barrière de corail est déclarée morte après 25 millions d’année d’existence │ MiniBuzz

Elle est réputée pour représenter le seul organisme vivant pouvant être observé de l’espace. Ce sont des milliards d’organisme minuscules « les coraux polypes » qui la forment. Il s’agit de la plus grande structure créée par des organismes vivants au monde. Elle est également le refuge de plus de 1625 espèces de poissons répertoriés, de 3000 mollusques, 30 espèces de dauphins et de baleines.

« The Great Barrier Reef » est inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1981.

 

 

Mais après plus de 25 millions d’années d’existence, elle est gravement en danger de disparition car elle ne supporte pas les effets accélérés des changements climatiques.

Le réchauffement de la planète et la pollution provoquent le blanchissement accéléré des récifs de coraux. Ce qui influe directement sur l’équilibre entre les récifs et les algues. 22% des coraux seraient déjà morts.

Déjà en 1998 et en 2002, ce phénomène avait été constaté mais la température des eaux avait ensuite chuté. En 2016, 60% des coraux auraient blanchis plus rapidement à cause de nombreux mois de hausses températures.

Le processus est simple, les algues sont contraintes de produire plus d’oxygène à cause de la montée des températures, ce qui est toxique pour les récifs qui les expulsent et se retrouvent à nus.

Des scientifiques tentent d’alarmer les autorités, voici la déclaration de Charlie Veron (chef scientifique pour le Australian Institute of Marine Science) :

« La section nord ressemble à une zone de guerre, ça me brise le cœur. J’avais le plus beau métier du monde, maintenant, c’est un métier amer. J’ai 71 ans et je pense que je vais survivre au récif… ».

Agissons tant qu’il en est encore temps !

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