Une triste nouvelle pour tous les amateurs de McDonald’s.

Un projet de loi du Sénat a été adopté et vise surtout les jouets qui accompagnent les repas pour enfants de McDonald’s ou dans les boîtes de céréales.

L’objectif est d’interdire la promotion d’aliments et boissons qui cible les jeunes. Et le projet de loi du Sénat en question trouve des soutiens solides auprès de la Coalition québécoise en ce qui concerne les problèmes de poids.

La loi en question fut adoptée. Par voie de conséquence, les jouets qui accompagnent les repas pour enfants (Joyeux Festins de McDonald’s et autres surprises des boîtes de céréales) vont disparaître dans l’ensemble du pays. Les dessins d’animaux sur les yaourts et les images d’oursons sur les étiquettes de beurre d’arachide vont disparaître aussi.

Corinne Voyer, la directrice de la Coalition Poids affirme que : « L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a vraiment identifié le marketing des aliments qui sont caloriques et de faible valeur nutritive comme étant un des principaux facteurs de l’épidémie d’obésité qu’on connaît aujourd’hui. ». D’après elle, 90% des aliments à faible valeur nutritive retrouvés en épicerie sont publicisés et beaucoup visent principalement les enfants.

Elle va encore plus loin en ajoutant que «c’est vraiment un problème, c’est ancré dans notre culture. Je comprends que pour certains, on vient ébranler une certaine enfance, on s’attache à ces personnages-là. C’est un peu pour cette raison-là qu’on veut réglementer. Les enfants sont vulnérables et ils deviennent très vite fidèles à une marque. Dès l’âge de 3 ans, ils sont capables d’identifier un personnage ou un logo associé à une marque spécifique.»

Une triste nouvelle pour tous les amateurs de McDonald's. │MiniBuzz

Toutefois, Corinne Voyer sait que l’obésité n’est pas exclusivement due aux emballages attractives ou à la publicité, même s’ils jouent un rôle clé dedans. Elle estime qu’«au Québec, on est chanceux, on a une loi qui interdit la publicité aux enfants, mais les emballages à l’épicerie, c’est une exception. C’est pour ça qu’un projet fédéral permettrait de venir assainir les lieux d’approvisionnement. [../..] Dans la section des céréales à l’épicerie, les céréales pour enfants sont parmi les plus sucrées sur le marché. Ce sont ces céréales-là qu’on donne à nos enfants le matin.»

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