Les problèmes entre le Tibet et la Chine continuent. La ville de Larung Gar principalement bouddhiste est au bord d’être détruite après une décision des autorités chinoises.
Cette ville est un véritables bijou architectural et elle se trouve au bord de la colline.
Les maisons forment un arc-en-ciel de couleurs éclatantes et très dynamiques. Les lumières naturelles et artificielles rendent le décor encore plus enchanteresse. Face à tant de prestance, on reste littéralement hypnotisé.
Elle a été fondée en 1980 et elle est devenue en quelques années l’une des plus grandes académies qui représente le bouddhisme dans le monde.
Elle attire des étudiants en religion et énormément de touristes.
Seulement, elle est située dans la province du Sichuan, en Chine, et les relations qui règnent avec les autorités chinoises sont très tendues. Pour le gouvernement chinois, Larung Gar défie les autorités.
En 2001, le gouvernement avait décidé d’organiser une campagne de rééducation patriotique. C’est alors 8000 étudiants qui avaient été expulsés et déjà 2000 maisons avaient été détruites.
Aujourd’hui, la décision est de réduire à 5 000 le nombre d’habitants de la ville, alors qu’elle en compte 40 000. C’est 20 000 moines et nonnes bouddhistes qui habitent également Larung Gar.
Les autorités ont aussi décidé de détruire plus de 10 000 habitations pour forcer les gens à partir, installer une nouvelle campagne de rééducation et surtout des caméras de surveillance.
Si la Chine estime que l’ensemble de la population et des groupements religieux doivent se soumettre à la politique du parti communiste chinois, les associations de défenses des droits de l’homme ont démarré une pétition pour faire reculer le pays dans cette décision.
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